Je vis dans une maison qui n’existe pas oscille entre la naïveté du conte pour enfant et la brutalité de la prose directe si caractéristique de l’écriture de Laurène Marx. Depuis les yeux du personnage de Nikki — entrée dans une grande colère et à la recherche de son calme perdu —, on pénètre dans la psyché d’une personne souffrant de troubles dissociatifs. Pour retrouver son chez-elle, aidée de Madame Monstre, des Tout-Petits et de Nuage le nuage, Nikki devra revivre les traumas de l’enfance et survivre à un monde où les personnes neuroatypiques n’ont
toujours pas leur place. Cette pièce est leur refuge.
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de 6 à 32 euros